« A Pékin, où la construction de grandes barres a entraînée une réelle amélioration quantitative de l’offre en termes de surface de logement, les résidents de ces tours se plaignent néanmoins d’une perte de solidarité et de sens de la communauté. Quand on les interroge, les résidents font part d’un déclin spectaculaire dans le nombre d’interactions sociales, dans les rapports entre voisins et dans la fréquence avec laquelle les enfants jouent entre eux, ainsi que d’un accroissement de l’isolement et de la solitude des personnes âgées. » (2006)
« Armstrong and his friends had no water (they bought it from a nearby tap owner), no toilet (the families in his compound shared a single pit latrine), and no sewers or sanitation. They did have electricity, but it was an illegal service tapped from someone else’s wires and could power only one feeble bulb. (…) half of the city of Nairobi lives like this – 1.5 millions people stuffed into mud or metal huts, with no services, no toilets, no rights. (…) “This place is very addictive,” he said. “It’s a simple life, but nobody is restricting you, nobody controlling what you do. Once you have stayed here, you cannot go back.”» (2005)
Armstrong et ses amis n’avaient pas d’eau (ils l’achetaient au propriétaire d’un robinet voisin), pas de WC (les familles de son secteur partageaient une simple fosse d’aisance), et pas d’égouts ou d’installations sanitaires. Ils avaient l’électricité, mais c’était un branchement illégal sur les fils de quelqu’un d’autre qui ne pouvait alimenter qu’une seule faible ampoule. (…) la moitié de la ville de Nairobi vit ainsi – 1,5 millions de personne entassées dans des cabanes de terre ou de métal, sans équipements, sans toilettes, sans droits. (…) « Cet endroit est très attachant, » disait-il. « C’est une vie simple, mais personne ne te contraint, personne contrôle ce que tu fais. Une fois que tu es installé ici, tu ne peux plus partir. »