police scientifique par tous

police scientifique par tous

Nouveau messagede 10 000 » Mer 30 Sep 2009 17:33

Police scientifique par tous, le sens commun en ligne de mire ?

« En principe, le projet anticipe sur la connaissance nécessaire à son exécution. (...)
Depuis deux siècles, on assiste à un renversement : la connaissance n’a plus sa source principale dans les projets, ce sont les projets qui deviennent des appendices de la connaissance. C’est là une traduction de l’infirmité gestionnaire dans le contrôle de la pensée qui explose, l’aliénation.
Le projet est ce qui donne son mouvement à la connaissance. Magot immobile dans la conservation, elle acquiert de la souplesse, et de la relativité dans le projet, qui est sa vérité. »



L’essentiel pour la réalisation de work0ut semble être le renseignement sur les sources, les stocks et les flux d’argent physique et électronique – y compris l'argent "virtuel" – en vue de leur maîtrise effective et suffisante.

C’est, du moins, un point de départ des plus évidents et communs qui se présente à l’entendement. Et cela signifie la recherche d’informations spécialisées (financières et bancaires) et leur traduction ou leur détournement en potentialités d’actions directes spontanées, en lieux communs pour ainsi dire.

Il ne s'agit évidemment pas de disséquer le système banco-monétaire mondial jusque dans les moindres détails, ni même de tenter de le comprendre (en vue de proposer des réformes par exemple), mais d'en identifier les éventuels centres névralgiques dans notre perspective, et de déterminer les interventions pertinentes pour arriver à nos fins par le chemin le plus direct et éloquent.

De plus, vu la complexité et l’ampleur de la tâche, la variété mondiale des situations, il ne semble pas opportun, ni même possible, de proposer un système et un fonctionnement de substitution clefs en main. Aussi, notre autre aspiration, que les forums reflètent et stimulent, est plutôt de discuter et d’établir les principes d’un monde workaouté, d’une telle hétéroclite association.

En ce sens, pas plus que les institutions existantes ne sauraient limiter nos spéculations, nous n’avons à nous préoccuper de la traduction de ces principes en institutions nouvelles : cela évitera dans un premier temps le retour commode et connu du refrain et de ses variantes selon lesquels puisque « les choses étant ce qu’elles sont, on ne peux rien y faire ; d’autant que l’expérience historique le prouve, que ce n’est pas sérieux, que seuls le capitalisme et la démocratie médiatico parlementaire etc. »

(D’ailleurs, nous ne discutons pas le capitalisme, nous voulons l’accomplir : en finir avec la pauvreté ; voir « la gazette ».)

Et puis, si vous voulez que surtout rien ne change dans votre existence (ce qui n’est pas vraiment possible, vous en conviendrez ; mais c’est votre problème comme vous dites), malgré tout, cela est important, pour nous aussi, de savoir ce qui vous est si précieux : pour le préserver, si cela peut se partager, le mieux semble être de le faire savoir, par ordre de préciosité (si ce n’est pas déjà un changement trop important. Et si vous êtes timide ou pudique, l’anonymat que permet Internet est un biais salutaire).

Bref, le programme, pour commencer, c’est, d’une part :

1.1 publier faits, considérations et principes relatifs à la maîtrise de l’argent, renforçant (ou contrariant) la perspective esquissée par work0ut et précisant le contexte qu’il suppose ;


et identifier les moyens de mettre 3000 équivalents eurodollars à disposition de chaque individu au monde de 7 à 777 ans – et évidemment qu’il faut voir large si l’on veut refonder notre perception dans la générosité. C’est l’autre objet du forum « 1. flux d'argent / police scientifique : investigation et spéculation ».

(Ainsi, il suffirait peut-être de contrôler les agences bancaires locales et la trésorerie des entreprises… En tout cas, c’est un point de départ évident de nos investigations et de nos spéculations.)

Il y a donc deux hypothèses principales à envisager ; une troisième serait de se passer d’argent, mais elle semble disqualifiée, et techniquement et par l’ambiance du vieux monde, et n’est donc pas notre priorité – ce qui n’empêche pas que d’autres développent ses perspectives. Ce qui nous fait deux autres pôles prioritaires d’attention :

1.2.1 trouver comment mobiliser, à travers le monde, jusqu’à 20 000 milliards par mois en se servant de l'argent existant et anticiper les conséquences probables de cette intervention ;

1.2.2 trouver comment créer une ou des monnaies et des mécanismes parallèles (1.2.2.? ou de remplacement), de vertus équivalentes, et envisager les conséquences probables ;


(1.2.3) ou bien imaginer les moyens de se passer d’argent

Il n’y a certainement pas, et heureusement, dans ces quelques lignes, de quoi satisfaire le besoin compulsif de sécurité et d’assurances moderne (à peine un avant goût d’aventure de la connaissance, ouverte à tous a priori). Si ce n’est qu’en se prenant au jeu et nous engrenant les uns les autres, on pourrait bien se rendre compte que toute la défiance et la futilité que nous nous transmettons et que nous supportons (en marchandises et en discours, en indifférence polie et en résignation inavouable) pourrait aussi bien se dissoudre face à un embryon de confiance primaire appliquée à nos étroits champs d’évolution quotidiens et aux cieux économico-financiers.

En effet, une hypothèse sous jacente à la démarche est que nos éléments spéculatifs pourraient trouver cohérence, vraisemblance et audience, voire application spontanée, avec la prise de consistance et la publicité de nos potentialités d’action directe financière (voir le double objet du forum « 1. flux d’argent / police scientifique : investigation et spéculation ») ET

Image

– ET avec la prise de consistance et la publicité des circuits actuels de production-service-distribution – toutes représentations ramenées à portée de la conception et de la perception communes, avérées par nous même –, tandis qu’éclosent les dispositions et les contradictions workaoutantes : c’est le double objet des blogs d’entreprise.

Car, malgré les développements proliférants et vertigineux des équipements et outils à notre disposition mondialement, les lignes de forces en sont relativement définies. Et, au fond, avec un peu plus de volonté même que de rigueur, il est assez simple, pour commencer, d’en fournir une vision schématique et pertinente par filière (de la matière première à la distribution et l’entretien du produit fini). Mais il n’en va pas de même pour les dispositions workaoutantes de nos congénères salariés, généralement donnés pour réfractaires au progrès de la confiance en soi et mutuelle : ce qu’il faut démentir ou assumer. Ce à quoi devrait contribuer notre double effort cartographique : cartes du dur (entreprises, institutions, etc), cartes du tendre (nous et nos capacités et velléités d’engagement, ici et maintenant ; voir aussi « du débat public »). Nous pourrons ainsi envisager les moyens d’agir sur les conséquences de nos interventions sur les flux d’argent dans le champ des activités humaines dont dépend notre survie ; c'est-à-dire, pour une bonne part, prévenir et réprimer la contre offensive des forces conservatrices (pénuries énergétique et alimentaire, lock out, désinformation, intimidation, manipulation…) ; et, pour une autre part, corriger ponctuellement et localement des aléas qui seraient dramatiques.

Ainsi, le programme, d’autre part, c’est :

2.1 Dans chaque entreprise vitale, créer un outil du genre blog collectif où sont recensés, localisés et auscultés, les partenaires principaux, directs ou non, en amont et en aval de la filière – établissant ainsi les bases de liaisons "flottantes" dans la perspective de work0ut.

Ces blogs d’entreprise sont eux-mêmes répertoriés par secteur d’activité (et zone de dépendance régionale pour commencer) sur le forum « 2. états des lieux de travail / police scientifique : cartographie, prévention et propagande workaoutante »


(Notons que pour ce qui est de la survie, en dépit de toutes nos précautions, innovations et estimations privées ou publiques, notre fragilité est telle qu’il semblerait que bon nombre d’humains, dans le vieux monde en particulier, ne conçoivent plus la customisation de leur existence sans téléphone sans fin, alcool plus ou moins convivial, coaching à tous les étages, divertissement en quantité et en qualité, animal de compagnie non comestible, etc. Cela ne simplifie évidemment pas la tâche, mais la rend plus impérieuse pour tout un chacun. D’autant que c’est vraisemblablement préparer la seule occasion de se mesurer avec conséquence à des menaces socio-écologiques de plus en plus assourdissantes et décourageantes.)

2.2 informer et sonder, donc influencer, furtivement, qualitativement et quantitativement, les effectifs de part et d’autre de la ligne de front (intime / extime) ébauchée par work0ut ; publier un état des lieux synthétique des dispositions internes à l’entreprise, éventuellement complété de comptes rendus factuels, individuels ou collectifs. Et cela consiste en l’exercice résolu des facultés de rencontre, d’écoute et d’entente, mais aussi d’opposition intransigeante, précise, et se précisant, pour la clarté, le tranchant et le sex appeal du débat.

(Sans trop s’avancer, on peut imaginer que l'argent n’étant plus la menace ou la contrainte qu'il est actuellement pour les individus salariés, cela devrait avoir des répercutions sur l'organisation du travail (découlant de l'affirmation et de la conception que c'est une activité collective nécessaire, mais inessentielle). A nous de faire en sorte, et une moindre anticipation devrait y suffire, que cette réorganisation ne nuise pas au développement du jeu que nous aurons initié, dont l'assemblée générale du genre humain, souveraine et décisionnaire, pourrait être une modalité pleine de promesses dans la mesure où elle saurait se saisir du débat sur l’humanité.)

BANQUIERS ET COMPTABLES DU MONDE ENTIER, WORKAOUTEZ-VOUS !
10 000
Administrateur du site
 
Messages: 104
Inscription: Mar 15 Sep 2009 23:51
Localisation: 10 000 n'est pas un individu, mais un dispositif démocratique

Retourner vers 1. flux d'argent : investigations et spéculations



cron